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==== De l'Alerte à l'AS Fondettes ====
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La sortie de la guerre est une période compliquée pour l'Alerte. L'ensemble des sections d'avant guerre sont inactives. En 1946, une section football ouvre. Il faut attendre 1954 pour voir la renaissance de l'Alerte sous la présidence de Marcel Duval<ref name=":0" />. En 1965, l'athlétisme obtient sa section.  
La sortie de la guerre est une période compliquée pour l'Alerte. L'ensemble des sections d'avant guerre sont inactives. En 1946, une section football ouvre. Il faut attendre 1954 pour voir la renaissance de l'Alerte sous la présidence de Marcel Duval<ref name=":0" />. En 1965, l'athlétisme obtient sa section.  
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[[Fichier:A._Mimoun_ASF_1968.jpg|vignette|Alain Mimoun lors du cross de l'ASF en 1968. Photographie fournie par le club, Formulaire de création de notice sur Histo-Sport.fr.]]
 
Sous la présidence de Charles Poitte, l'ASF s'engage dans une modernisation profonde. En 1967, le club change de nom pour prendre sa dénomination actuelle et continue son développement en pratiquant « ''toutes les disciplines agréées'' »<ref>''Refonte des statuts, changement du bureau et transfert du siège social, déclaration du 18/07/1967'', déclaration n°270 du 30/09/1916, Registre d'inscriptions, 4M198, AD37</ref>. Les deux sections de l'époque, football et cross-athlétisme s'affilient à leurs fédérations respectives (FFF et FFA). La section pétanque, qui avait quitté l'Alerte avant la guerre, rejoint l'ASF. En 1968, Alain Mimoun, champion olympique de marathon à Melbourne en 1956, est la vedette du deuxième cross de l'ASF.
Sous la présidence de Charles Poitte, l'ASF s'engage dans une modernisation profonde. En 1967, le club change de nom pour prendre sa dénomination actuelle et continue son développement en pratiquant « ''toutes les disciplines agréées'' »<ref>''Refonte des statuts, changement du bureau et transfert du siège social, déclaration du 18/07/1967'', déclaration n°270 du 30/09/1916, Registre d'inscriptions, 4M198, AD37</ref>. Les deux sections de l'époque, football et cross-athlétisme s'affilient à leurs fédérations respectives (FFF et FFA). La section pétanque, qui avait quitté l'Alerte avant la guerre, rejoint l'ASF. En 1968, Alain Mimoun, champion olympique de marathon à Melbourne en 1956, est la vedette du deuxième cross de l'ASF.  


Les années 1970 marquent le renouveau de l'ASF. Plusieurs sections ouvrent (aïkido, devenu judo, tennis de table) ou sortent de sommeil (basketball). En 1972, le club et ses sections rassemblent près de 150 adhérents, plus de 462 en 1980<ref name=":1">''Historique,'' Centenaire de l'ASF, p.3, Fondettes, 2017</ref>. Pour l'inauguration de son stade, le 3 août 1988, une flamme est allumée en présence des membres de l'équipe de France d'athlétisme<ref name=":2">''Formulaire de création de notice sur Histo-Sport.fr'' rempli par le club, juin 2023, Histo-Sport.fr.</ref>. À l'occasion de ses 75 ans et des Jeux Olympiques d'été de Barcelone, le club organise sa première olympiade.  
Les années 1970 marquent le renouveau de l'ASF. Plusieurs sections ouvrent (aïkido, devenu judo, tennis de table) ou sortent de sommeil (basketball). En 1972, le club et ses sections rassemblent près de 150 adhérents, plus de 462 en 1980<ref name=":1">''Historique,'' Centenaire de l'ASF, p.3, Fondettes, 2017</ref>. Pour l'inauguration de son stade, le 3 août 1988, une flamme est allumée en présence des membres de l'équipe de France d'athlétisme<ref name=":2">''Formulaire de création de notice sur Histo-Sport.fr'' rempli par le club, juin 2023, Histo-Sport.fr.</ref>. À l'occasion de ses 75 ans et des Jeux Olympiques d'été de Barcelone, le club organise sa première olympiade.  

Version du 2 juillet 2023 à 18:43

L'Alerte Sportive Fondettes (AS Fondettes ou ASF) est un club omnisports basé à Fondettes (Indre-et-Loire) fondé en 1917.

Histoire

Fondation

L'Alerte est fondée en 1917[1] par le Général Arthur de Benoist. À l'origine, il s'agissait d'une société de tir et de préparation militaire (escrime et gymnastique, cours de morale) dont le but était de « développer les forces physiques des jeunes gens et d'en faire de faire de vaillants soldats. [...] et de leur inculquer les qualités morales propres à en faire des citoyens honnêtes et dévoués à la patrie »[2].

Dès sa fondation l'ASF s'affilie à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), une fédération regroupant les patronages catholiques et clubs omnisports, disparue en 1947, remplacée par la Fédération sportive et culturelle de France. Elle intègre le comité local de la fédération, dont elle organise plusieurs championnats comme celui de cross en 1939[3].

L'Entre-deux-guerres : le développement de l'ASF au sein du mouvement sportif catholique

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Alerte vivote, l'intérêt pour la préparation militaire se fait moins grand après la Victoire. L'abbé Noël Carlotti installe une équipe de football à Fondettes dès le débuts des années 1920. En 1926, l'équipe est rattachée à l'Alerte[4]. En 1927, la section cross-country s'ouvre. Elle offre à l'Alerte de beaux résultats tout au long des années 1920 et 1930, tel Jacques Cornet, qui termine troisième des championnats de France 1928, organisés au Parc de Grammont, au sud de Tours.

Avec le départ de l'abbé Carlotti du club en 1934, le club vit une période calme sur le plan sportif. L'abbé Delmontex arrive au club en 1937, il y ouvre une section basket.Dans les années 1920 et 1930, l'ASF devient un pôle majeur du sport catholique en Touraine. On retrouve de nombreuses traces de résultats des sportifs du club dans les championnats locaux et nationaux rapportés par la presse chrétienne comme La Croix d'Indre-et-Loire ou Les Jeunes, journal officiel de la FGSPF. La place donnée au basket au sein du club dans les années 1930 est aussi un marqueur de l'appartenance du club au sport chrétien, ce sport ayant largement développé en France par les mouvements catholique[5]. Le développement du basket . Cependant, l'état actuel de la consultation des sources ne permet pas de déterminer si les dirigeants de l'Alerte étaient investis dans les instances fédérales.

La même année, une association sœur est créée, les « Alouettes ». Elle est affiliée au Rayon sportif féminin, un mouvement sportif catholique (comme l'Alerte) réservés aux jeunes filles et fondé à Paris en 1919[6]. Les activités du club sont freinées par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. En 1941, M. Martini, notaire à Fondettes, devient président[7] et les « Alouettes » fusionnent avec l'ASF[4].

De l'Alerte à l'AS Fondettes

La sortie de la guerre est une période compliquée pour l'Alerte. L'ensemble des sections d'avant guerre sont inactives. En 1946, une section football ouvre. Il faut attendre 1954 pour voir la renaissance de l'Alerte sous la présidence de Marcel Duval[4]. En 1965, l'athlétisme obtient sa section.

Alain Mimoun lors du cross de l'ASF en 1968. Photographie fournie par le club, Formulaire de création de notice sur Histo-Sport.fr.

Sous la présidence de Charles Poitte, l'ASF s'engage dans une modernisation profonde. En 1967, le club change de nom pour prendre sa dénomination actuelle et continue son développement en pratiquant « toutes les disciplines agréées »[8]. Les deux sections de l'époque, football et cross-athlétisme s'affilient à leurs fédérations respectives (FFF et FFA). La section pétanque, qui avait quitté l'Alerte avant la guerre, rejoint l'ASF. En 1968, Alain Mimoun, champion olympique de marathon à Melbourne en 1956, est la vedette du deuxième cross de l'ASF.

Les années 1970 marquent le renouveau de l'ASF. Plusieurs sections ouvrent (aïkido, devenu judo, tennis de table) ou sortent de sommeil (basketball). En 1972, le club et ses sections rassemblent près de 150 adhérents, plus de 462 en 1980[9]. Pour l'inauguration de son stade, le 3 août 1988, une flamme est allumée en présence des membres de l'équipe de France d'athlétisme[10]. À l'occasion de ses 75 ans et des Jeux Olympiques d'été de Barcelone, le club organise sa première olympiade.

À la fin des années 1990, le club ouvre trois nouvelles sections, badminton, squash et école de sport. Avec ses 11 sections, l'ASF rassemble jusqu'à 1535 adhérents en 2001[9]. En 2023, l'Alerte Sportive de Fondettes rassemble plus de 2000 adhérents[10], répartis dans 14 sections, 300 bénévoles et une vingtaine de salariés.

Liste des présidents[11]

Nom Mandat
Arthur-Paul de Benoist 1917-1926
Abbé Noël Carlotti 1926-1937
Abbé Delmontex 1937-1941
M. Martini[1] 1941- ?
Marcel Duval 1954-1966
Gabriel Lefort 1971-1979
Jean-Yves Rippe 1979-1985
Antoine Trystam 1985-1987
Daniel Barthélémy 1987-1991
Jean-Claude Hemont 1991-1995
Michel Berthelot 1995-1997
Dominique Vasseur 1997-1999
Alain Bachelier 1999-2000
Laurent Marin 2000-2007
Michel Guerrero 2007-2010
Fabrice Roulet 2010-2014
Vincent Collin 2014-2017
Fabrice Roulet 2017- en cours

Sections

L'Alerte se divise en 14 sections : athlétisme, badminton, basketball, école de sport, football, gymnastique rythmique, judo, karaté do, natation, pétanque, squash, tennis, tennis de table et VTT[12].

Sources

  1. ↑ 1,0 et 1,1 Publication au journal officiel le 28/04/1917, déclaration n°270 du 30/09/1916, Registre d'inscriptions, 4M198, AD37
  2. ↑ Déclaration n°270 du 30/09/1916, Registre d'inscriptions, 4M198, AD37
  3. ↑ À la page, 23/02/1939, consultable sur Retronews.fr ici.
  4. ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Historique, Centenaire de l'ASF, p.2, Fondettes, 2017
  5. ↑ Yvon Tranvouez, Sport, culture et religion, les patronages catholiques (1898-1998), Presses de l’Université de Bretagne occidentale (PUBO), Brest, 1999
  6. ↑ Laurence Munoz, Le Rayon sportif féminin, de l'éducation physique aux sports (1937-1967), Ed. L'Harmattan, Paris, 2005.
  7. ↑ Modification de bureau du 25 juin 1941, déclaration n°270 du 30/09/1916, Registre d'inscriptions, 4M198, AD37
  8. ↑ Refonte des statuts, changement du bureau et transfert du siège social, déclaration du 18/07/1967, déclaration n°270 du 30/09/1916, Registre d'inscriptions, 4M198, AD37
  9. ↑ 9,0 et 9,1 Historique, Centenaire de l'ASF, p.3, Fondettes, 2017
  10. ↑ 10,0 et 10,1 Formulaire de création de notice sur Histo-Sport.fr rempli par le club, juin 2023, Histo-Sport.fr.
  11. ↑ Historique, Centenaire de l'ASF, p.5, Fondettes, 2017
  12. ↑ Page d'accueil du site internet du club, https://www.asfondettes.fr/, consulté le 30/06/2023
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