Centre régional d'éducation générale et sportive de Poitiers
Le Centre régional d'éducation générale et sportive de Poitiers, aussi appelé CREGS de Poitiers, est un centre de formation créé en 1941 par le Régime de Vichy. Il est aujourd'hui connu sous le nom de Centre de ressources, d'expertise et de performance sportive (CREPS) de Poitiers.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Contexte de création[modifier | modifier le wikicode]
Les Cregs (Centres régionaux d'éducation générale et sportive) sont des institutions régionales, relais locaux du Collège national des moniteurs et athlètes d'Antibes, créé par la loi du 21 mars 1941. Poitiers a été choisie, parmi huit autres villes de la zone occupée, pour accueillir un centre régional d'éducation générale et sportive. La ville abrite une académie ainsi que l'une des plus anciennes universités de France, l'Université de Poitiers, fondée en 1431. L'objectif du Commissariat général à l'Éducation générale et aux Sports est d'installer au moins un centre par académie, de préférence dans une ville abritant un Institut régional d'éducation physique et sportive (IREPS)[1], ce qui n'était pas le cas de Poitiers.
Par une circulaire datée du 3 mars 1941, le Commissariat général à l'Éducation générale et aux Sports acte la création d'un centre à Poitiers, placé sous la direction de Jean Marot, directeur de l'École normale pour instituteurs de Poitiers, située dans le centre historique de la ville. Le centre de Poitiers, ainsi que ceux des autres villes, devaient accueillir des stagiaires dès que possible, avant la fin de l'été 1941 à Poitiers.
Installation et premières activités[modifier | modifier le wikicode]
Au printemps et à l'été 1941, le Cregs de Poitiers n'est qu'une simple coquille administrative. Son directeur, Jean Marot, s'attelle à composer son équipe et à trouver des équipements pour accueillir les stagiaires et les activités de formation. Le centre est contraint de se disperser dans différents lieux de la ville de Poitiers. Les activités sportives ont lieu dans des champs prêtés en périphérie, dans le Parc de Blossac ou encore sur le Stade Paul-Rébailleau, généreusement prêté par le Stade Poitevin[2]. Les stagiaires sont logés près de l'église Saint-Hilaire, à l'Institut Bonnafoux, ainsi qu'aux locaux de l'École normale pour les hommes. Les femmes quant à elles sont hébergées à l'École normale d'institutrice et à l'école primaire supérieure. La direction est installée rue de l'Ancienne Comédie, près de l'hôtel de ville de Poitiers. Les sources témoignent de cet éclatement, notamment le rapport d'installation du 22 juin 1941, qui évoque les difficultés à trouver des locaux adaptés. Marot précise même devoir avancer des frais pour le recrutement du personnel ou la location du matériel : « je perds 14 000 francs sur mes émoluments actuels »[3].
Les premiers stagiaires arrivent à la fin du mois d'août pour un stage de trois semaines. Très vite, le nombre de stagiaires augmente et les difficultés s’accumulent : éclatement, manque de moyens et de personnels,...
Le choix du château de Boivre[modifier | modifier le wikicode]
L'ambition du Comissariat est d'offrir un cadre de formation et d'activité qui permettent l'épanouissement du corps et des esprits, sans être contraint par « un esprit livresque »[1], que dénonce à de nombreuses reprises le Maréchal Pétain. Dès lors, le CGEGS s'attache à trouver pour chaque centre un lieu vaste, si possible à l'extérieur des villes et disposant de grandes surfaces aménageables pour les activités physiques et sportives[1]. Le choix de ces lieux doit répondre à des critères précis, tels que la proximité des transports et la disponibilité de l'eau pour les activités aquatiques. Le CGEGS prend également en compte les contraintes budgétaires et doit souvent composer avec des locaux vétustes ou inadaptés. Malgré ces difficultés, le Comissariat parvient à créer un réseau de centres de formation et d'activités sportives sur l'ensemble du territoire français.
La première évocation du site de Boivre dans les sources remonte au 24 juillet 1941[3], mais Jean Marot n'y évoque que les lieux qui ont retenus son attention dans un rayon de 20 kilomètres autour de Poitiers. D'autres sites sont évoqués dont celui de Touffenet et un, dont le nom n'est pas précisé, et où la Ville de Poitiers souhaite installer une colonie de vacances. Marot affiche sa préférence pour le site de Boivre : « le projet me semble le meilleur de ce que l'on peut trouver dans la région. Situation, immeubles, piscine, tennis [...] tout fait de ce domaine un site excellent pour un Centre d'éducation générale et sportive ».
Les deux propriétés composant le domaine sont estimées à 1 400 000 francs pour la propriété principale (celle de M. Boisdron, avec le château) et 653 000 francs pour la seconde, appartenant à M. Poumailloux (essentiellement composée de bois). Après avoir appris la valeur de leurs biens, les deux propriétaires souhaitent négocier, mais monsieur Poumailloux refuse de céder la totalité de ses terrains. Avec l'aide de la loi du 18 juillet 1941, permettant l'expropriation à des fins d'utilité publique pour l'installation d'établissements d'éducation générale et sportive, le Comissariat passe outre ces difficultés. Les deux propriétaires sont expropriés le 18 juillet 1942[4], mais reçoivent une indemnisation. Ainsi, l'État devient propriétaire d'un château du XIXe siècle, d'un domaine composé de bois et de prairies sur près de 80 hectares afin d'y installer le nouveau centre de Poitiers.
Les travaux et le déménagement à Boivre[modifier | modifier le wikicode]
Après l'acquisition du domaine, les services de l'État s'attellent à la restauration et à la valorisation du site pour y installer un centre d'éducation générale et sportive. Le premier défi consiste à restaurer le château, construit au XIXe siècle sur des fondations d'un château médiéval, ravagé par un incendie en 1939[5]. Dès janvier 1943, afin d'avoir une idée précise de la future organisation du centre, Jean Marot évoque l'organisation d'un stage. Rapidement, des architectes sont mandatés pour étudier l'ensemble des travaux à faire, mais ils pointent des fragilités dans les fondations et des pièces inadaptées[6]. Face à la faiblesse architecturale du bâtiment, le cabinet Demaret propose à l'administration de tout reconstruire, justifiant ce plan comme « une nécessité face à des frais de remise en état trop importants qui ne sont pas en rapport avec le but recherché »[6]. Malheureusement, on ne sait pas comment cette proposition a été reçue par le Commissariat. Face aux coûts, au manque de matériaux et au durcissement du régime, on peut penser que le projet n'a pas été pérennisé, malgré les plans et les descriptifs proposés.
Malgré l'acquisition du château de Boivre, la direction du Cregs de Poitiers continue de fonctionner dans les locaux de la rue de l'Ancienne-Comédie à Poitiers. Le propriétaire de ces locaux, M. de la Martinière, demande à la Préfecture de sommer Jean Marot de quitter les lieux. S'ensuit une bataille épistolaire entre le directeur Marot, soutenu par le Commissariat, et M. de la Martinière[7]. L'argument principal de la défense du centre est que le propriétaire de la propriété principale, M. Boisdron, n'a toujours pas quitté le domaine de Boivre, retardant ainsi le début des travaux et l'installation dans les locaux.
Nous ne disposons pas de témoignages de stagiaires ou d'enseignants de l'époque sur cette période de déménagement vers Boivre. Néanmoins, les livres de compte nous permettent de voir que le nouveau domaine est utilisé dès le stage du printemps 1943. Neuf employés supplémentaires sont recrutés en 1943, venant s'ajouter aux 18 présents régulièrement. Parmi ces nouveaux employés, on ne retrouve que des femmes et hommes de service ainsi que des cuisinières et aide-cuisinières. Une concierge est embauchée, sans doute pour gérer l'afflux des stagiaires (qui augmente avec l'acquisition de Boivre et l'accélération de la politique de formation sous le commissariat Pascot) et deux jardiniers à plein temps[8]. Des emplois qui étaient loin d'être essentiels avant que le centre commence son installation à Boivre. Quoiqu'il en soit, la capacité du centre est augmentée avec le domaine de Boivre, mais cette dernière n'est pas pleinement exploitée du fait des difficultés à engager des travaux. Ce qui est probable est que le centre continue à fonctionner de manière éclatée, avec des stagiaires logés à la fois au château et dans le centre de Poitiers, tout comme l'organisation des activités et des cours[9].
Les travaux du centre ne seront pas terminés avant la fin des années 1940 et la direction de Jean Teissié. Grâce aux dommages de guerre, les travaux du centre pourront s'achever et le domaine sera pleinement utilisé, mettant fin définitivement à son éclatement géographique.
Le Cregs face aux difficultés de la guerre[modifier | modifier le wikicode]
Le Centre région d'éducation physique et sportive de Poitiers n'échappe à la guerre et à ses restrictions. Plusieurs lettres de Jean Marot évoquent des femmes, employées du centre, qui ont des difficultés depuis que leurs maris sont prisonniers de guerre[10]. Les contraintes s'observent dans l'approvisionnent du centre, notamment dans les fournitures médicales. La production étant réquisitionné par l'occupant, les produits se font rares et sont donc rationnés. Plusieurs lettres et bons pour de l'alcool (afin de désinfecter les plaies), des bandages ou du matériel de consultation (abaisse-langues,...)[11]. Les sources montrent aussi des difficultés dans l'approvisionnement d'équipements sportifs comme des ballons, des chaussures ou des vêtements de sports, néanmoins, elles sont moins nombreuses et moins explicite. Une étude plus poussée et complète des finances du centre pourrait permettre d'en savoir plus sur les dépenses du centre dans ses fournitures et charges.
L'année 1944 est la plus difficile pour le centre. Début juin, une cinquantaine de soldats allemands s'installent à Boivre. Marot laisse à l'occupant la partie restaurée du château, le personnel devant se contenter « des cuisines, du sous-sol, des étages supérieurs (qui n'ont parfois pas de fenêtres ou de plancher) ainsi que quelques locaux annexes »[12]. Le directeur de l'établissement prête une attention particulière à la sécurité de son personnel et des stagiaires. Ainsi, le personnel non essentiel à Boivre est rapatrié dans le centre de Poitiers. Celles et ceux ne disposant pas d'un logement, sont accueillis par d'autres personnels, dans leurs logements de fonction, comme celui de l'économe ou du directeur lui-même[9]. Jean Marot reste le plus possible sur le domaine de Boivre pour « contrôler l'occupation et éviter les excès qu'elle peut entraîner »[13], mais cette présence n'empêchera pas le vol d'une partie de l'équipement neuf du centre : meubles, outillages, linges...
Dans la nuit du 12 au 13 juin, Poitiers et ses alentours sont bombardés par la Royal Air Force, l'aviation britannique. Vers 1h30, une escadrille de 113 bombardiers largue près de 1 800 bombes sur le quartier de la gare de Poitiers et la vallée de Boivre afin de ralentir la montée vers le nord de la division Das Reich[14]. Dans une lettre du 16 juin, Jean Marot revient sur la situation du centre et indique que tous les stagiaires présents « ont contribués aux travaux de sauvetages et de déblaiements » et que la sécurité des stagiaires n'est plus assurée puisqu'une partie des bâtiments accueillant centre (Institut Bonnafoux, etc.) sont dans les zone sinistrées. Une mise à l'abris des stagiaires, des personnels et de leurs familles est organisée vers le château. Le château sera réquisitionné par la commune de Vounneuil-sous-Biard afin d'y accueillir les sinistrés des environs. Les activités sont donc complètement suspendues[9]. Les sources parlent peu de la période, seulement 3 lettres de Jean Marot.
Avec l'avancée des Alliés, l'armée allemande quitte Poitiers à partir de la fin août 1944. Le 4 septembre, les derniers soldats quittent la région et le 5, Poitiers est libérée par les Forces Françaises de l'Intérieure (FFI). Le groupe Jackie vient immédiatement occuper le centre et jusqu'en novembre 1944. Ce qui atteste de cette occupation des forces de la Résistance sont les actes de réquisitions et les lettres de réclamation adressées à l'administration a posteriori.
Une sortie de conflit floue[modifier | modifier le wikicode]
Les sources entre août 1944 et le décembre 1945 sont peu nombreuses, ce qui est sûr, c'est qu'entre le bombardement de juin 1944 et avril 1945, aucun stage n'est organisé. De plus, un certain Monteil prend la direction du centre. Dans les archives du Creps de Poitiers, nous retrouvons seulement 3 mentions de son nom : le conseil d'administration du 27 décembre 1944 et deux lettres, à propos des réquisitions du centre à l'automne 1944. Jean Marot a sûrement été évincé de son poste. Après la Libération, près de 4 000 fonctionnaires de l'Éducation Nationale sont suspendus, sanctionnés ou encore licenciés pour avoir participé à l'administration du ministère et de ses services, comme le Commissariat générale à l'Éducation générale et aux Sports[15]. Seule une note de service dans un registre de traitement donne un indice sur la situation du directeur Marot en février 1945 : « de moitié, en attente de décision ».
Les administrations (inspection d'académie, commissariat,...), dont dépend le Cregs de Poitiers, sont elles aussi dans l'incertitude. Elles se demandent quoi faire, s'il faut continuer à appliquer les lois du régime de Vichy ou bien attendre, les centres vont-ils être maintenus ou supprimés, ces questionnements ont des répercussions dans la gestion du centre qui se retrouve ralentie[9]. La nomination du nouveau directeur, et ancien adjoint de Jean Marot, en avril ou mai 1945[16], Jean Teissié, marque un certain retour à la normalité et à la stabilité. En 1946, les Cregs, centres régionaux d'éducation générale et sportive, deviennent Creps, centres régionaux d'éducation physique et sportive, et entrent dans une nouvelle ère.
Missions et contenus des stages[modifier | modifier le wikicode]
Les missions du Centre régional d'éducation générale et sportive de Poitiers sont les mêmes que les autres Cregs de France. Il doit :
- Former des stagiaires titulaires issus de l'enseignement (institutrices, instituteurs, maîtres d'école,...) à l'éducation générale et physique,
- Former les élèves institutrices et élèves instituteurs (suivant un cursus dans une école normale) à l'éducation générale et physique,
- Assurer la formation, par différents stages, de moniteurs et monitrices d'éducation physique, ancêtre des professeurs d'EPS et des professeurs de sports et en former de nouveaux. Ces stages servent aussi à l'obtention de promotions
- À partir de la fin de l'année 1945[17], on retrouve des stages spécialisés organisés pour une fédération comme la Fédération française de basketball (FFBB) ou de handball (FFHB) et diverses organisations de jeunesse (OSSU, Jeunesse ouvrière,...).
Comme on peut le voir, les missions du centre se concentrent essentiellement sur la formation du corps enseignant de l'Éducation nationale aux enjeux de l'EGS mais aussi à la formation d'un personnel spécialisé, directement rattaché au Commissariat, les moniteurs. Les sources, disposées aux Archives départementales de la Vienne (AD86), montrent quelques exemples du programme des stages et des contenus de la formation. Les stages duraient entre 2 et 6 semaines, comme peuvent en témoigner les registres des droits constatés qui rassemblent des listes nominatives des stagiaires ainsi que la durée et l'organisateur des stages. Le centre peut organiser des stages, au nom du Commissariat, mais il peut aussi en accueillir, organisés par d'autres institutions comme l'armée avec les stages de mai et juin 1945[17].
Jean Marot détaille dans une lettre les conférences qui sont organisées lors du stage pour instituteurs de novembre-décembre 1943[18]. Le programme couvre des thématiques larges allant de l'administration aux relations entre les services en passant par des initiations sportives et la physiologie. Chacune de ses thématiques se divisent en une ou plusieurs conférences tenues par des inspecteurs d'académie, des médecins, des moniteurs ou encore le directeur lui-même. Bien évidement, les programmes peuvent évoluer d'un stage à l'autre mais la trame reste la même : des conférences et cours thématiques, des cours pratiques et un à plusieurs examens terminaux. Les excursions font aussi partie intégrante du programme. Plusieurs parcours sont conservés dans la correspondance de Jean Marot[2], ce qui nous en apprends beaucoup sur les activités du centre. Organisées à pied, à vélo, ou même en canoë, le but des excursions, de 5 à 20 kilomètres, était de favoriser l'esprit de corporation, de souder les personnes entre elles afin, selon la propagande vichyste, « de reconstruire la Patrie ». De plus, ces activités hors les murs permettaient au centre de ne pas dépendre des terrains qu'on lui prêtait mais aussi aux stagiaires d'entretenir leur forme physique. Enfin, ces excursions font découvrir aux stagiaire les lieux d'intérêts de la région, ce qui rentre dans le cadre d'une éducation moins littéraire et plus concrète, là encore voulue par Pétain et mis en oeuvre par Jean Borortra[9].
Pour aller plus loin[modifier | modifier le wikicode]
- Centre de ressources d'expertise, de performance sportive (Creps) de Poitiers
- Lexique sur l'éducation et l'enseignement
- Sport à Poitiers
Références et sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Gay-Lescot Jean-Louis, Sport et Éducation physique sous Vichy, 1940-1944, Lyon, PUL, 1991.
- ↑ 2,0 et 2,1 AD86, 3371W1, Correspondance (1941-1944)
- ↑ 3,0 et 3,1 AD86, 3315W1, Lettre du 24 juillet 1941 de Jean Marot dressant un état des lieux du Cregs de Poitiers.
- ↑ AD86, 3315W1, sous-dossier relatif à l'expropriation
- ↑ AD86, 3315W1 Bref historique du domaine de Boivre, Creps de Poitiers, non daté, potentiellement fin des années 1970.
- ↑ 6,0 et 6,1 AD86, 3315W1, Rapports des 10 mai et 31 juillet 1943 du Cabinet Demaret pour Monsieur le Commissaire aux Sports sur la construction du Centre régional d'éducation générale et sportive de l'académie de Poitiers
- ↑ 3371W1, Lettres des 28 septembre et 6 novembre 1942, de Jean Marot adressées au Préfet de la Vienne.
- ↑ AD86, 3371W14, Livres de gages 1943-1947, année 1943
- ↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 Hugo Bâcle, Le CREGS de Poitiers : installation et fonctionnement d'un établissement d'Éducation générale et sportive (1941-1951), Mémoire de première année de Master, sous la direction de Guillaume Bourgeois, CRIHAM - Université de Poitiers, 2022.
- ↑ AD86, 3371W3, Lettre du 24 avril 1942
- ↑ AD86, 3371W1, Lettre du 7 mars 1943 du service d'infirmerie du Cregs.
- ↑ AD86, 3371W4, Lettre du 13 juin 1944 de Jean Marot adressée au directeur de l'EGS, Jean Coll de Carrera
- ↑ AD86, 3371W4, Lettre du 28 juillet 1944 de Jean Marot adressée au directeur de l'EGS, Jean Coll de Carrera
- ↑ Richard Christian, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, La Crèche, La Geste, 2009.
- ↑ Rouquet François, « L'épuration administrative en France après la Libération. Analyse statistique et géographique » dans Vingtième siècle. Revue d'Histoire, 1992, pp. 106-117
- ↑ AD86, 3371W2, Correspondance (1948-1951), Lettre du 3 mai 1945, première à mentionner Jean Teissié comme directeur du centre.
- ↑ 17,0 et 17,1 AD86, 3371W19-21, Registre des droits constatés (1943-1946).
- ↑ AD86, 3371W1, Correspondance (1941-1945), Lettre du 12 décembre 1943 de Jean Marot à Jean Coll de Carrera